"Un homme, ça ne pleure pas" de Faïza GUENE

Titre : Un homme, ça ne pleure pas

Auteur : Faïza Guène

Edition : Fayard

Année de parution : 2014

Nombre de pages : 320

4ième de couverture :

Né à Nice de parents algériens, Mourad voudrait se forger un destin.
Son pire cauchemar : devenir un vieux garçon obèse aux cheveux poivre et sel, nourri par sa mère à base d'huile de friture. Pour éviter d'en arriver là, il lui faudra se défaire d'un héritage familial pesant.
Mais est-ce vraiment dans la rupture qu'on devient pleinement soi-même ?

L'auteur :

Née en 1985 à Bobigny, c'est lors d'un atelier d'écriture audiovisuelle qu'elle se découvre un talent d'écrivaine. Un coup de pouce du destin et de sa professeure de français (qui envoya son manuscrit aux éditions Hachette), et voilà Faïza considérée comme une auteure à part entière. Récompensée de plusieurs prix et notamment Le Peter Pan Prize suédois, elle écrit également des courts et moyens métrages.

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Mon avis :

J'attendais de voir dans ce roman de quoi était vraiment capable Faïza Guène.
En effet, ses deux premiers ouvrages m'avait divertie mais j'avais trouvé le lexique un peu pauvre, les clichés un peu trop persistants....
Verdict : l'écriture de Faïza Guène se bonifie avec le temps, c'est très bon signe pour la suite.
Ici, les personnages sont toujours aussi bien dépeints, la profondeur en plus.
le langage est plus soigné et agréable à lire.
C'est l'histoire de Mourad, jeune Français d'origine Algérienne qui vit dans les tentacules d'une mère-pieuvre. Tout jeune professeur de français dans un collège dit sensible, il va tenter de renouer avec sa soeur aînée qui a coupé les liens familiaux il y a plusieurs années.
C'est un livre qui se lit facilement et que j'ai beaucoup apprécié, même si en abordant les thèmes de l'immigration, du déracinement, et d'un jeune professeur de collège qui se cherche,ce livre ne pouvait que me séduire....
L'auteure a gagné une fidèle lectrice, et si "un homme, ça ne pleure pas", la lectrice conquise que je suis a versé sa petite larme à la fin du roman.